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6 décembre 2014

Test#5 Assassin's creed Unity

Sans titre 1

J'ai découvert la licence Assassin's creed un peu avant de débuter ma vie étudiante, et j'ai vite accroché au jeu : c'est facile, y a de beaux décors, on peut courir partout, y avait a une histoire, et ça me changeait des beat'em all que j'enchaînais à l'époque. Et comme Ubisoft est malin, chaque année un nouvel opus/add on arrivait sur le marché, que je m'empressais de télécharger acheter pour passer 48h en nolife dans mon appart. Les derniers opus ne m'ont pas spécialement intéressée, surtout Black Flag que je n'ai même pas terminé à 100% - et c'est surtout parce que je déteste profondément les batailles navales. 

 

I. Au pays de la désillusion, Ubi est roi

J'attendais beaucoup de Unity, sorti courant novembre sur pc (un exploit), parce que la campagne de com d'Ubisoft à son sujet a été démente : des trailers qui te foutent la trique, des promesses d'un gameplay corrigé amélioré, une IA plus réactive, et surtout, la Révolution Française. J'ai attendu début décembre pour l'obtenir et l'installer, et les premières 24h ont été, comment dire, atrocement difficiles. J'ai ragé, j'ai hurlé, j'ai pleuré, j'ai avalé une boîte de Xanax. Pourquoi donc ? Parce que l'optimisation sur pc est dégueulasse. Les cartes graphiques qui font tourner de très bons jeux sortis en cette fin d'année (coucou DA inquisition <3) sont complètement à la masse pour donner un rendu potable pour Unity, et ça franchement c'est pas acceptable du tout. La framerate m'a donné envie de me tirer une balle, et j'ai vomi plusieurs fois à cause des millions de glitch. 

II. Les mécaniques de jeu, la dépression, la corde

a. L'itémisation abusive du perso ?!!!

ac2

J'ai aussi hurlé à la lune en voyant la "personnalisation du personnage", qui impose une contrainte de progression dans la mémoire principale afin d'obtenir des équipements de plus en plus puissants. Je comprends l'idée qui sous-tend ça : éviter que les joueurs plient toutes les quêtes secondaires de la map et commencent réellement la mémoire principale en étant Godlike. Ils ont essayé d'équilibrer la navigation entre secondaires et principale. Mais ça ne me plait pas, tout simplement parce que si je voulais jouer à un RPG je n'aurai pas lancé Assassin's creed, et qu'en plus c'est méga artificiel comme technique. Et puis, le système de "stats" des différents éléments de la tenue (5 éléments je crois, et 4 stats) me hérisse les poils, parce qu'il faut faire des choix. Tu peux pas avoir des pures stats partout. Ce qui exige de changer - parfois - d'équipement en plein milieu d'une mission parce que tu es obligé, par exemple, de foncer dans le tas alors que t'avais prévu de te la jouer infiltration. Et ça casse le rythme, ça casse les couilles, et merde, je joue à un jeu d'action-aventure et pas à un putain de jeu de gestion.

b. La gestion de la difficulté, de la poudre aux yeux

Grosse déception face aux différents niveaux de difficulté, qui tiennent surtout à l'équipement : t'as trois points de vie, des dégâts de mouche, et bien, bon courage pour faire les missions "rang cinq" où tu te prends un tir de fusil et tu es mort. C'est tout à fait faisable néanmoins, en jouant la carte de la discrétion, et en acceptant de relancer 3 fois la mission (le temps de comprendre comment le mec là-bas à 500m a réussi à te spotter). Notons au passage que les "lames furie" (l'empoisonnement) sont complètement cheatées, et permettent de tranquillement faire n'importe quelle mission. 

c. Un petit regain de bonheur... mais pas trop, faut pas déconner

Tout n'est quand même pas à jeter, au moins les ennemis attaquent tous en même temps maintenant, les énigmes sont vraiment sympas et nous font découvrir Paris, la course libre est presque libre fluide, y a quelques souterrains (mais qui ne représentent aucun challenge), et la coop au sein même du jeu "solo" est une inovation que je salue sans pour autant la trouver ni intéressante, ni nécessaire (le multijoueur où on se foutait tous joyeusement sur la gueule me manque atrocement). Les missions secondaires sont égales à elles-mêmes, ultra répétitives. La mission principale quant à elle se donne de grands airs de "Je t'accorde l'honneur de choisir le chemin que tu emprunteras, démerde-toi", sans t'obliger à passer discrétos ou à courir dans le tas en hurlant (ce qui était relou dans les autres opus, où tu te faisais désyncro si tu te faisais repérer par exemple). Mais ça reste l'habituel "trouve ça, rentre-là, parle à/assassine machin, casse-toi, reviens au QG". 

III. Le Background scénaristoc

Au niveau de l'histoire/méta histoire, encore une fois, énorme déception. A ce niveau ce n'est pas de la maladresse, c'est carrément de la paresse : regardez l'intro, et vous êtes fixés. J'ai rarement vu dans un Assassin's creed autant de clichés et de facilités scénaristiques, c'est affligeant. Si je prends la méta histoire, fil conducteur depuis le premier opus, qui jusqu'au 3 (ça faiblit quand même sérieusement dans le 3 hein...) affichait quand même encore un sacré potentiel, a été preque abandonné dans le 4 (trois cinématiques, avec pas d'informations intéressantes), et carrément jeté aux oubliettes dans Unity. Juste ça, déjà, ça a sérieusement entamé mon envie de finir le jeu. L'histoire de cet opus n'est pas palpitante, elle est même carrément planplan et sent le réchauffé (vengeance, amour impossible, jeune assassin qui apprend son taf, etc.). Ouais, notre Arno est une très mauvaise copie d'Ezio, avec le charisme d'une petite cuillière. Je ne vais même pas parler du protagoniste, c'est vraiment pas la peine tant il est mal écrit et inintéressant (Conor dans le 3 avait l'excuse de la naïveté). 

IV. Les poules, un cas d'école

Une dernière chose, qui m'a fortement énervée : les poules avec lesquelles on ne peut pas interargir. Ubisoft, tu mets des poules dans ton jeu, tu dois assumer ton héritage jeu vidéolique qui fait des poules les victimes absolues (la map italy de CS, Fable - putain, les concours de lancé de poulet merde ! -, Zelda - Ahem, non là c'est toi la victime souvent -, plus récemment Skyrim, et même dans Monkey Island le poulet joue son rôle!). Tout ça pour dire que les poules n'ont aucun intérêt dans ce jeu, et que c'est inadmissible. Ca vaut aussi pour les chèvres, qui sont l'équivalent des buissons. 

 

V. Conclusion

 

 

ac bilan

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  • Je ne promets pas que le contenu de ce blog tienne la promesse du titre. En revanche, je jure solennellement de ne pas utiliser de couleur pastel, de ne pas insérer de triangles, et de ne pas donner de recettes bio/vegan. Gloire à moi.
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